Des lunettes à -40% ? vraiment ?

Des lunettes à -40% ? vraiment ?
Profitons de cette fin d'année pour faire un point sur les remises et autres offres farfelues que vous pourriez croiser dans certains magasins en ces temps incertains !

L'offre alléchante est souvent décevante, elle vous fait rentrer dans un commerce pour mieux vous vendre options et supplements en tous genres. Noublions pas ce vieil adage : "pas cher c'est trop cher"

Il résume bien ce que rencontrent de nombreux artisans de qualité au quotidien lorsqu'ils doivent récupérer des chantiers pour malfaçon... C'est la même chose en optique, la vue, unique, doit être traitée avec la plus grande attention. Le professionnalisme de votre opticien doit être votre critère numéro un.

Alors quand on vous fait rêver avec des remises en tous genres, restons prudent. Le plus important est de vérifier le tarif de base, en le comparant a un magasin dans la meme zone. Il est trop facile, mais trop fréquent de retrouver la règle du +30 -40, pourtant interdite par la loi...

Certains magasins opèrent pourtant de vraies remises, souvent en période de soldes, mais jamais toute l'année. La grande majorité des opticiens sont d'honnêtes gens et des professionnels de santé qualifiés.

Le meilleur conseil que l'on peut vous donner, c'est de comparer votre reste à charge. Si vos lunettes coutent par exemple 300 euros, que vous n'avez pas eu de remise, que vous déduisez le remboursement et qu'il vous reste le même investissement (reste à charge) que quelqu'un qui vous a fait 40, 50 voire 60% de remise, posez-vous les bonnes questions...

Au-dela des montures, attention aux remises des tarifs négociés dans les réseaux de soins par votre mutuelle, une simple comparaison avec un opticien indépendant et vous risquez d'être choqué, le tarif est sensiblement le même, mais avec des verres adaptés a vos besoins, pas imposé par votre compagnie d'assurance, INCROYABLE.

Arrêtons d'etre des pigeons !

Choisir un opticien diplômé, c'est dèja y voir clair ;)

Posté le : 8 décembre 2022 par Maxence GUILLEMOT